Nous allons tous les jours vers ce que l’on doit faire sur terre,
vers ce que l’on doit devenir, et vers tous les êtres que l’on doit rencontrer. Nous allons tous les jours un peu plus vers le meilleur de nous-mêmes, en attirant toutes les circonstances nécessaires pour y parvenir. Nous allons tous les jours vers les épreuves qu’il nous faut, les maladies qu’il nous faut, les trahisons qu’il nous faut, mais aussi tous les amours et les bons moments qu’il nous faut pour être meilleurs. C’est incroyable quand même, cet inéluctable destin qui fait tout pour que nous soyons un peu meilleurs…
Et dire que nous nous évertuons à ne pas entendre tous ces signes !
Et dire que nous faisons tout pour nous accrocher à notre nature si ordinaire qui ne veut pas faire l’effort du meilleur ! Et dire, par-dessus tout, que nous sommes si fiers de notre médiocrité quotidienne, si paresseux du moindre effort pour être meilleurs, si malhonnêtes quand il s’agit de Miséricorde envers nous-mêmes, envers les autres, et envers le monde !
Alors il est bien là, le malaise ! Quand il s’agit de traverser toutes nos épreuves en faisant semblant de ne pas comprendre leur sens, en faisant semblant d’être persécutés, en faisant tout pour que cela fasse bien mal ! Tenez, moi, je crois que nous sommes pervers, profondément pervers, pour à ce point renoncer au Meilleur de soi seulement par paresse, pour à ce point renoncer au Meilleur de soi parce que ce n’est pas livré gratuit sur internet, pour à ce point renoncer au Meilleur de soi parce qu’il faut se bouger un peu, croire un peu, avoir la foi d’abord en soi avant de la placer en Dieu.
Non mais, quelle malhonnêteté ! Non mais, quel culot ! Voilà des humains qui voudraient se contenter de leur nature ordinaire,
faire comme s’il n’existait pas de nature supérieure, pourtant inventée par les trois prophètes il y a deux mille ans. Allez, ouste, on oublie ! On fait comme si ! On se contente de peu ! Et on gigote dans tous les sens, on se débat, on lutte, on court de partout, on crie à l’injustice parfois… pour essayer d’éviter d’être meilleurs ! Oh, bon sang, on en fait, du boucan, pour ne pas voir que tout ce qui nous arrive a du sens, que tout ce qui nous arrive nous invite au meilleur de nous-mêmes, et pour préférer croire que tout ce qui nous arrive nous condamne à la souffrance ! Non mais, il faut être vraiment stupide pour préférer la souffrance…
Car nous allons tous les jours vers ce que l’on doit être enfin ! Nous allons tous les jours vers ce que l’on doit faire sur terre !
Nous allons tous les jours vers le meilleur de nous, que nous le voulions ou non. Et si soudain nous souffrons, c’est seulement parce que l’on vient de rater un rendez-vous avec le Meilleur de soi ! Voyez-vous, il y a mieux que Superman, mieux que les X-men, mieux que Iron Man, Hulk et tous les nouveaux mutants aux superpouvoirs : il y a le Meilleur de l’homme comme seul vrai super-héros ! Il y a l’Homme miséricordieux comme seul authentique pouvoir que l’on doit attendre si l’on veut que des mutants gentils apparaissent à l’avenir. Sinon, gare aux mutants quand, par défaut, chacun cherchera un « meilleur de l’humain » par la technologie au-dehors au lieu de le trouver au-dedans par la foi ! Gare aux mutants que l’on nous vend sur tous nos écrans, car de fausses idoles conduisent toujours aux pires errances.
Oui, nous allons tous les jours vers ce que l’on doit ÊTRE ! Nous allons tous les jours vers ce que l’on doit faire sur terre ! Nous allons tous les jours vers la Miséricorde intérieure qui nous guette. Car sinon nous sommes perdus, et bien avant la mort du corps nous sommes déjà morts au-dedans. Que nous le voulions ou non, rien ne peut arrêter que toute la vie sur terre espère le meilleur de l’homme. Car seul le Meilleur de l’homme peut sauver la vie sur terre. Car seul l’ordinaire de l’homme est capable de tuer toute vie autour de lui…
Si nous allons tous les jours vers ce que l’on doit ÊTRE, si nous allons tous les jours vers ce que l’on doit faire sur terre, alors… que TA volonté soit faite et non la mienne !
Je laisse un commentaire pour causer un brin, parce que je n’ai rien à dire tellement ce que tu dis est évident pour moi !
Merci Bernard !