De par les circonstances dues à la pandémie, des personnes sont amenées à décéder dans la solitude, mettant leurs proches dans une douleur accrue au moment du deuil. Y aurait-il un sens à cette solitude au moment de la mort ?
La pandémie et la solitude de fin de vie
Mise en ligne le 28 février 2021
Michèle MORAY
Bonsoir,
Le 20 novembre dernier, j’ai perdu maman qui, suite à un AVC, était à l’hôpital où elle a attrapé le covid. Habitant Paris ,je n’ai pu ni lui rendre visite ni assister à son enterrement .A distance, elle a reçu
des prières chrétiennes et bouddhistes. Néanmoins, la disparition est douloureuse. J’ai exécuté un portrait d’elle qui est lumineux et plein de vie. Je voulais vous remercier pour avoir proposé de se demander à qui donner maintenant l’amour qu’on donnait à la personne disparue. J’y avais déjà pensé, compte tenu du fait que maman, chaque jour, envoyait de l’amour à ses filles et à la terre entière. Merci
Paule
Bonsoir Bernard,
Mon ami Didier a perdu son père âgé de 96 ans le mois dernier. Le vieil homme est resté si seul. Son fils s’en trouve comme déboussolé malgré toutes les attentions qu’il lui a apporté pendant des mois. Les visites ont été interdites et les deux hommes en ont souffert en silence. Martyrologie contemporaine ?
Je prie notre Seigneur de couvrir l’âme du père et du fils de sa grande miséricorde.
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